Qu’est ce qu’être Avocat Pénaliste ?
Un Avocat Pénaliste intervient dans ce qui est communément appelé la « matière pénale ». Il assiste, défend, conseille, auteurs et victimes d’infractions pénales, qu’il s’agisse de crimes ou de délits (meurtres, agressions sexuelles, vol, injure, violences, trafic de stupéfiants, actes de terrorisme…).
L’Avocat Pénaliste intervient à tous les stades de la procédure : avant la phase de jugement (garde à vue, instruction, détention provisoire, expertises…), pendant la phase de jugement (que ce soit devant le Tribunal pour Enfants, le Tribunal Correctionnel ou la Cour d’Assises), mais aussi, dans un contentieux qui peut se révéler très technique, lors de la phase post-sentencielle (exécution de peines, aménagements de peines, libération sous contrainte,
L’Avocat Pénaliste n’a aucunement pour rôle de juger ses clients, il se doit d’assister et de conseiller ses clients, coupables comme innocents. Le rôle de l’avocat n’est d’ailleurs pas de savoir si son client est innocent ou coupable, il s’agit là d’ailleurs d’une question qu’il convient bien souvent de ne pas poser à la personne que l’on défend. L’avocat n’est pas un confesseur.
L’Avocat Pénaliste a pour mission de vérifier scrupuleusement, minutieusement, s’il y a dans le dossier des éléments de preuves suffisamment solides pouvant aboutir à une déclaration de culpabilité. Une instruction, une enquête, sera inéluctablement à charge, le rôle de l’avocat est alors de contrebalancer ce déséquilibre, de se placer systématiquement et avec force dans une logique de défense, pour éviter l’erreur judiciaire.
Pour beaucoup, être pénaliste, c’est l’essence même du métier d’avocat. Etre là pour porter la voix de ceux que parfois personne ne veut entendre. Défendre ceux, que d’aucuns pourraient dire qu’ils sont indéfendables, ou ne méritent tout simplement pas de l’être.
Etre là, quand il n’y a plus personne, aux côtés de celui qui se retrouve parfois seul face à une immense mécanique judicaire qui le dépasse.
Etre Avocat Pénaliste, c’est bien sûr maîtriser l’art de la plaidoirie, le droit pénal reste un droit où l’oralité reste reine, mais c’est aussi regarder la procédure, la scruter avec une défiance systématique.
L’opinion publique s’émeut souvent de poursuites annulées, de libération d’individus, pour des raisons de nullité de procédures. Mais le respect des règles de procédures, des règles de droit, c’est ce qui permet de garantir l’Etat de droit, ce qui interdit l’arbitraire. La protection des droits et libertés de chacun, qu’il soit « puissant ou misérable », passe indubitablement par le respect stricte des règles procédurales de notre Etat de droit.
L’Avocat Pénaliste participe à cela lorsqu’il met en lumière, soulève des difficultés procédurales parfois insurmontables, et cela doit être aussi, une des fiertés de notre profession.
Un avocat pénaliste intervient dans ce qui est communément appelé la « matière pénale ». Il assiste, défend, conseille, auteurs et victimes d’infractions pénales, qu’il s’agisse de crimes ou de délits (meurtres, agressions sexuelles, vol, injure, violences, trafic de stupéfiants, actes de terrorisme…).
Un avocat pénaliste intervient à tous les stades de la procédure : avant la phase de jugement (garde à vue, instruction, détention provisoire, expertises…), pendant la phase de jugement (que ce soit devant le Tribunal pour Enfants, le Tribunal Correctionnel ou la Cour d’Assises), mais aussi, dans un contentieux qui peut se révéler très technique, lors de la phase post-sentencielle (exécution de peines, aménagements de peines, libération sous contrainte,
L’avocat pénaliste n’a aucunement pour rôle de juger ses clients, il se doit d’assister et de conseiller ses clients, coupables comme innocents. Le rôle de l’avocat n’est d’ailleurs pas de savoir si son client est innocent ou coupable, il s’agit là d’ailleurs d’une question qu’il convient bien souvent de ne pas poser à la personne que l’on défend, mais de savoir s’il y a dans le dossier des éléments suffisamment solides qui pourraient aboutir à sa condamnation.
Pour beaucoup, être pénaliste, c’est l’essence même du métier d’avocat. Etre là pour porter la voix de ceux que parfois personne ne veut entendre. Défendre ceux, que d’aucuns pourraient dire qu’ils sont indéfendables, ou ne méritent pas de l’être.
Etre là, quand il n’y a plus personne, aux côtés de celui qui se retrouve parfois seul face à une immense mécanique judicaire qui le dépasse, et qui, parfois, peut-être dans l’erreur.
Etre avocat pénaliste, c’est bien sûr maîtriser l’art de la plaidoirie, mais c’est aussi regarder la procédure, la scruter avec une défiance systématique. L’opinion publique s’émeut parfois de libération d’individus, de poursuites annulées pour des raisons de nullité de procédures, mais le respect des règles de procédures, des règles de droit, c’est ce qui permet à l’Etat de droit de subsister. C’est ce qui rejette l’arbitraire, car les règles de procédures, c’est ce qui protège nos droits, nos libertés. L’avocat pénaliste joue son rôle dans cette préservation de l’Etat de droit lorsqu’il met en lumière, soulève des problèmes de procédures.